Portage salarial et congés payés : un équilibre parfait
Quelle que soit la nature de son contrat d’embauche, le professionnel en situation de portage salarial bénéficie de congés payés au même titre que l’employé salarié. Selon le code du travail, il dispose de 2,5 jours par mois ; ceci produit un total de 30 jours par an, soit pratiquement un mois de congés. Le critère différenciatif est que l’évaluation du montant de l’indemnisation de congés est basée sur la rémunération perçue par le consultant.
Les méthodes de calcul
Généralement, des compteurs de droits à congés enregistrent les jours de congés acquis. Le travailleur peut les prendre en cours de mission, ou les recevoir en rémunération sous forme d’indemnité compensatrice au terme du contrat de travail. Les congés sont comptabilisés à chaque paie selon trois rubriques notées sur le bulletin : absence congés, indemnités congés payés et prime de vacances. Deux méthodes de calcul sont utilisables par l’employeur. La première est la règle du maintien du salaire. Il s’agit d’attribuer au consultant une rémunération égale à celle qu’il aurait perçue s’il n’avait pas pris ses congés pendant cet intervalle de temps. Selon la seconde méthode ou règle du dixième, l’indemnité de congés payés équivaut à un dixième de la rémunération annuelle du travailleur en portage salarial.
Modalités de prise des congés
Le travailleur en portage salarial peut prendre ses congés quand il le souhaite, à condition de prévenir sa société de portage et ses clients de son absence. Afin que de ne pas pénaliser le(s) client(s), la convention collective recommande de tenir à jour chaque mois le compte rendu d’activités comptabilisant le temps de travail et l’évolution des prestations. Ainsi, il est généralement conseillé d’anticiper sur la baisse de revenus correspondant à vos vacances, qui constituent en réalité une période d’inactivité. Il suffit d’épargner un montant défini sur vos soldes des mois précédents et le reporter sur la paie du mois de congés.